En détail, "l'expédition" Huayna Potosi.
départ la matin à 9h30.
On va au taxi et je peux checker le sac de couchage que j'ai loué (il fait froid en haut). Il est super top. Un North Face de compet.
Et un vrai en plus. Parce qu'ici, y'a des vêtements de montagne "techniques" de contre-façon.
Petit détail : l'agence m'avait fourni un harnais pourri, il manquait des boucles pour le fermer. Je les ai bien incendiées, mais bon, elles n'y connaissaient pas grand chose.
Mais pour le sac de couchage, je ne pouvais pas vérifier avant le jour J.
Montée vers la montagne en voiture. Nous passons à côté d'une mine de Zinc.
C'est le lac juste en dessous de l'exploitation. Et c'est aussi la zone de captage des eaux pour La Paz.
Mais :-)
"Une déficience en zinc a été observée chez 30% à 50% des alcooliques. L'alcool fait baisser l'assimilation de zinc par le corps et augmente les pertes dans les urines. En outre, beaucoup d'alcooliques ne mangent pas une grande variété d'aliments, leur quantité de zinc peut en souffrir et se révéler insuffisante."
source : http://www.charlatans.info/zinc.shtml
Arrivée au refuge. "le camp de base", on va dire. 4780m.
La Doña qui le tient était super cool. Pas comme son fils. Mon guide. Mais bon, pas trop le choix.
L'après-midi, on part s'entraîner sur le glacier proche.
Objectif : se faire à la marche avec des crampons. Et super top, escalade de mur de neige.
Le lendemain, nous sommes montés vers "le camp d'altitude" avec l'eau, la bouffe, et le matos sur le dos. Pas léger.
Et nous sommes montés jusqu'à 5130m. Mais, comme nous étions bons, on a fait le chemin en 2h au lieu de 3. La classe, non ?
Le camp d'altitude (c'est comme ça que mon guide l'appelait). Le refuge quoi.
Vue sur l'objectif (et la trace à suivre).
Et pour l'adré, vue sur le chemin à emprunter pour prendre ces deux dernières photos.
Bon, on s'e.....ait tellement là-haut qu'un peu de fun avant manger n'était pas du luxe.
C'était tellement fun là-haut qu'on s'est couché à 18h. Bon, entre nous, avec le froid et le départ à minuit, on n'a pas fait la veillée du soir. En plus, il n'y avait pas de cheminée (oui, je sais, on aurait brûlé quel bois ?).
Donc, après une mauvaise demie-nuit (avec l'altitude et l'excitation, j'ai pas trop dormi ces trois jours), petit dèj à minuit et départ à une heure.
Et après cinq heures d'ascension (dont un mur escaladé avec le piolet à 5980m)
Et le must : le lever du soleil...
Et puis, il a bien fallu descendre (et le mur aussi). Mais là, il y avait enfin de la (super la lumière, je vous laisse juger, ça rend qqch) lumière pour les photos. Faut dire, c'est bien beau de partir la nuit, mais des crevasses, des seracs et des glaciers, on en profite pas...
Et pour finir, je relativise un peu. Ce type :
Roberto, un guide aussi, mais pas "professionnel" comme le mien (vous avez vu, il sait sourire, lui), il fait l'aller-retour en deux heures...
Il m'en aura fallu 10 (mais avec beaucoup de pauses et des groupes qui n'avançaient pas devant nous)...
A plus
Alain